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Un peu d'histoire

L'église Saint-Germain d'Assens et ses deux chairesLe traité de 1476, conclu entre les confédérés et la Savoie, adjuge les territoires d'Echallens, Orbe et Grandson aux deux villes de Berne et Fribourg. Dès la conquête du Pays de Vaud en 1536, Echallens est joint à Orbe pour former un bailliage mixte sous la souveraineté de Berne et Fribourg qui se partagent le pouvoir envoyant chacune à son tour un bailli. De cette double souveraineté naîtront des conflits persistants entre catholiques et protestants et ce n'est qu'à la fin du 19ème siècle que la paix confessionnelle deviendra une réalité. Les deux chaires (une pour le pasteur, l'autre pour le curé) des églises d'Assens et de Villars-le-Terroir symbolisent la coexistence des deux confessions.

Enfin, relevons que la première mention attestée du "Gros-de-Vaud" se rencontre chez l'historien Louis Vulliemin en 1857 dans son "Manuel du voyageur dans le canton de Vaud". Il parle du "Gros-de-Vaud" comme partie la plus centrale du canton à une hauteur moyenne de 700 pieds au-dessus du Lac Léman.     

 

Patrimoine historique

Hôtel de Ville d'Echallens




C'est en 1781 que l'Hôtel de Ville d'Echallens vint remplacer l'ancienne Maison de Ville vétuste.

Il a été élevé par la bourgeoisie qui jouait un grand rôle à Echallens sous leurs Excellences de Berne et Fribourg. Mais 17 ans après la construction du bâtiment, la révolution vaudoise chassa les baillis.

Alors le fronton de la Maison de commune fut remanié pour y introduire des insignes révolutionnaires : le chapeau de Tell et des faisceaux, signes de la solidarité cantonale enfin réalisée.

 

 



 

Eglise Saint-Germain d'Assens






Eglise Saint-Germain d'Assens
; un sanctuaire de la fin du Moyen Age qui releva du couvent savoyard d'Abondance.

Cet édifice abrite un joyau de l'art baroque : dans le chœur, un retable, œuvre originelle du milieu du XVIIè siècle.

Centre de dévotion des catholiques lausannois après la Réforme, on dénombre parmi les paroissiens d'Assens Jean-Jacques Rousseau, en 1730.

 





L'Eglise catholique de Bottens




L'Eglise catholique de Bottens
a été construite sur l'initiative du Doyen Placide Longchamp, curé de Bottens de 1826 à1888. De style néo-gothique, les plans sont des architectes Henri Perregaux et Achille De la Harpe. Les travaux ont duré de 1843 à 1847.

Les vitraux du cœur sont l'œuvre du maître verrier Thévoz. Ils représentent l'histoire de St Nicolas de Flüe, de St François d'Assise et de St Antoine l'Ermite.

Le mobilier liturgique actuel a été réalisé par Mme Madeleine Diener.

Au nord de l'église, face au cimetière, un calvaire, édifié pour le centenaire de la construction de l'église, est l'œuvre du sculpteur tessinois Remo Rossi.

L'extérieur de l'église a fait l'objet d'une importante rénovation en 2003 et 2004.

 





Bercher


Bercher
présente la particularité d'avoir son église en dehors du village, en bordure du plateau qui domine la Menthue.

Bel ensemble comprenant le temple (1724), la cure, le "château", suivi d'une magnifique allée de tilleuls en direction du village.

A mentionner la cloche du temple (1482), portant une série de 14 médaillons relatant la Passion.



 

L'Eglise protestante de Goumoens-la-Ville






L'Eglise protestante de Goumoens-la-Ville est très ancienne. On dit qu'elle fut consacrée une seconde fois par Jean de Médicis, qui devint en 1513 le pape Léon X.

Magnifiquement décorée de fresques d'une très grande richesse historique, cette église, souvent restaurée, est aujourd'hui classée monument historique.

 

 

 

 

 

MorrensQuelques mots à propos du Major Davel natif de Morrens.

Fils de François-Daniel Davel, pasteur à Morrens de 1658 à 1676, Jean-Daniel Abraham Davel naquit à la cure du village et fut baptisé, par son père, au temple de Morrens, le 20 octobre 1670.

Le Major Davel, notaire de son état, est une figure emblématique de l'histoire vaudoise. Le 1er avril 1723, à la tête de trois compagnies d'infanterie et de dragons de Lavaux dont il a le commandement, il se rend à Lausanne avec l'intention de renverser l'autorité bernoise. Avec une certaine naïveté, il croit pouvoir compter sur les autorités du chef-lieu qui, après avoir feint d'entrer dans ses vues, envoient un messager à Berne et le font arrêter pour crime de haute trahison.

Soumis à la question, il fut jugé par un tribunal lausannois, condamné à avoir la tête tranchée et exécuté, le 24 avril 1723 après avoir prononcé, sur l'échafaud de Vidy, un discours dont le texte a été conservé et qui commence par cette phrase : "C'est ici le plus beau jour de ma vie...".

 
Château de Saint-BarthélemyChâteau de Saint-Barthélemy : Il faut remonter en 1160 pour retrouver le nom de Castrum Gomoens : c'est la première mention d'un château construit sur une colline appelée autrefois Gumuens. Bien que malmené au cours des guerres de Bourgogne ou lors de l'insurrection des " Bourla- Papey ", ses vénérables murs ont abrité en leur sein des familles prestigieuses telles que les de Goumoens, de Pesmes, d'Affry, De Lessert, de Bonstetten ou encore les de Cerjat.

Depuis 1946, le Château de Saint Barthélemy accueille le Centre de pédagogie curative. Devenue une fondation en 1986, l'institution a changé de nom pour s'appeler désormais Centre social et curatif. Des travaux d'extension du Château ont été réalisés récemment.

 
Eglise d'Oulens-sous-Echallens





Eglise d'Oulens-sous-Echallens

L'église, construite au XVIème siècle, fut entièrement rénovée en 1964.

Elle possède une magnifique grille en fer, séparant la nef du choeur, reflet du savoir-faire des artisans d'autrefois. Cet édifice est classé monument historique